Voyager dans le temps, ça se peut!
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu cette profonde fascination pour les couvertures de livres. Un attrait qui s’est intensifié d’année en année. Les illustrations qui évoquaient en moi un souvenir, celles qui éveillaient ma fertile imagination de future écrivaine en devenir étaient souvent davantage colorées que les autres. Encore aujourd’hui, j’aime toujours autant visualiser dans ma tête les récits dissimulés derrière ces fameuses couvertures. Tantôt vives tantôt plus sobres, ce sont à elles que reviennent souvent les premiers honneurs. Avec soin, elles sont choisies dans le but de représenter l’essence même du livre qu’on s’apprête à ouvrir. Et que dire du rôle qu’elles ont à jouer! Si elles doivent d’abord charmer le lecteur, il va sans dire que le contenu doit tout autant livrer la marchandise. Je dois admettre ne pas avoir été souvent déçue par une lecture. Pas que je sois si facile à convaincre, mais j’aime à dire qu’il n’y a pas de mauvaises histoires. Que des rendez-vous ratés avec son lecteur!
Les romans d’époque sont ceux qui m’ont toujours le plus grandement intimidé. Dans le sens où chaque fois que je tentais d’en commencer la lecture, je me demandais si j’allais arriver à aisément m’imager le temps, l’ambiance, et le lieu. Parfois ça fonctionnait, et d’autres pas du tout. Avant même d’entrer dans le vif du sujet, je m’inquiétais à savoir si j’allais réussir à entrer dans ce passé où tout me semblait trop lointain, démesurément éloigné de ma réalité. Et pourtant…
La plume de Marylène Pion m’a tout de suite séduite. Dès les premières lignes, les effluves dans l’air de ces années antérieures sont immédiatement venus enjoliver mon imaginaire. J’avais ces images bien claires et précises, un ton différent de ce que j’avais l’habitude de connaître. Riche en descriptions, en émotions, le récit s’offrant à moi m’avait donné l’envie soudaine de me familiariser davantage avec ce style littéraire. Celui qui attire bon nombre de lecteurs depuis des décennies. J’ai donc fait la connaissance de Marylène lors d’un salon du livre, mais c’est en lisant le premier tome de sa trilogie Les secrétaires que j’ai pu constater la grandeur de son talent. Histoire dans laquelle je me suis agréablement laissé transporter. Les années 60! Il faut dire que j’aime particulièrement les coiffures de cette époque. Si vous saviez comme j’aurais aimé exercer mon métier dans ces temps-là!
Voici donc une brève incursion dans le fabuleux monde de cette auteure qui sait manier le clavier à merveille, créant dans chaque roman une ambiance qui lui est propre. Une saveur unique qui fait à coup sûr rêver de pouvoir remonter le temps.
Durant son enfance, la petite Marylène se passionne autant pour la lecture que l’écriture. D’ailleurs, après le visionnement du célèbre film La guerre des tuques, l’apprentie romancière décide d’en rédiger la suite.
«Je trouvais qu’on n’était pas assez allé au bout de l’histoire!» qu’elle me confie en riant.
Véritable passe-temps, elle écrit rapidement toutes sortes de petites histoires, puis en vieillissant lui vient l’envie de créer un roman pour adulte. C’est de cette façon que naît Flora, une femme parmi les patriotes (tome 1 et 2), publiés respectivement en 2011 et 2012 chez Les Éditeurs Réunis.
Ayant complété un baccalauréat en enseignement de l’histoire, Marylène parsème chacun de ses récits de faits historiques ajoutant à ses textes saveur, authenticité, et pertinence.
C’est un peu une façon pour moi d’enseigner l’histoire, mais sans tomber dans le pédagogique non plus, dit-elle au sujet de son genre littéraire.
Alliant parfaitement ses deux passions, c’est par le biais de ses nombreuses recherches—dans le but d’ajouter véracité à ses écrits—que l’auteure se plaît à créer de nouvelles histoires tout aussi addictives, les unes que les autres.
Quand je lui demande de nommer certaines de ses inspirations, elle mentionne tout d’abord avoir dévoré l’œuvre complète de la fabuleuse Lucy Maud Montgomery et de sa célèbre Anne, la maison aux pignons verts. Les quatre filles du docteur March de Louisa May Alcott, et Les filles de Caleb d’Arlette Cousture figurent également parmi ses premières lectures inspirantes. Consommant énormément de séries historiques, elle me confie par ailleurs aimer lire du Stephen King. Ce qui—étant donné le style littéraire dans lequel elle performe—vient la sortir un peu de son quotidien.
Ses œuvres ayant depuis longtemps fait leurs preuves auprès d’un fidèle lectorat, Marylène peut sans gêne se vanter de constamment piquer la curiosité de ses lecteurs. De mon côté, à la fin de la lecture d’un de ses romans, j’en ai toujours pour un bon moment à fouiller le web dans le but de creuser encore plus loin les faits énoncés. Non par pour les vérifier, mais seulement pour continuer de faire durer dans mon esprit les personnages auxquels je me suis inévitablement attachés, les endroits visités en pensées, l’époque dans laquelle je viens de voyager. Et c’est encore une fois ce qui vient tout juste de se passer avec son petit dernier Le Cabaret (paru chez Les Éditeurs Réunis en février dernier). Que je vous conseille fortement, d’ailleurs! En cette période où la crise actuelle nous confine à rester chez soi, ce moment d’évasion saura à coup sûr vous faire le plus grand bien.
De la série Les infirmières de Notre-Dame (comprenant 4 tomes) en passant par la trilogie Les secrétaires, vous ne manquerez assurément pas de choix pour vous accompagner durant ces moments où la distanciation sociale est primordiale. Vous pouvez également enchaîner un à la suite de l’autre les trois tomes de la populaire série Le grand magasin, ou encore Rumeurs d’un village tome 1 et 2. Sans oublier Flora, une femme parmi les patriotes (mentionné plus haut) ainsi que Le Cabaret, tous les romans de cette auteure de grand talent sont disponibles en ligne. Vous n’avez qu’à ouvrir sur le web un moteur de recherche pour commander en toute sécurité… votre prochain moment d’évasion.
Marylène Pion, une auteure qui sait créer… une dépendance.
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Colette Fortin dit
Je viens de terminer un été à l’auberge. Je l’ai adoré. Je n’étais plus capable arrêter tant ça me captivait. Je me suis endormie assez tard certaines nuits. Je l’ai terminé hier après-midi. J’ai lu pendant 3 heures afin de savoir comment le tout se terminerait. Merci.
Marie-Krystel Gendron dit
Que c’est gentil! Merci infiniment, chère Colette! xoxo