Née d’un père artiste peintre et d’une mère propriétaire d’un salon de coiffure—le 10 mai 1986 à Greenfield Park—Marie-Krystel évolue au sein d’une famille pour qui la création et le sens artistique occupent une importante place au quotidien. Dès l’adolescence (noircissant les pages de ses nombreux cahiers, rédigeant pour le plaisir poèmes et récits fictifs) c’est en quatrième secondaire qu’elle réalise combien son besoin d’écrire devient puissant. Durant un certain cours de français, alors qu’elle s’adonne à une composition écrite, elle comprend que l’écriture est devenue une passion. Grande consommatrice de romans jeunesse, et de la revue Filles d’aujourd’hui, Marie-Krystel souhaitait déjà à l’époque vivre de sa plume. Rêvant de pouvoir un jour posséder sa propre chronique dans l’une de ses revues qui lui plaisent tant, elle commence à s’informer des procédures à suivre dans le but d’intégrer le milieu des communications. N’étant pourtant pas la plus studieuse ni la plus concentrée des élèves, angoissée par les études requises pour atteindre son but, elle baisse les bras. Laissant la peur prendre le dessus, elle abandonne son rêve (ou plutôt… le met de côté). Afin d’assouvir son côté créatif, elle se tourne donc vers la coiffure—un domaine dans lequel elle baigne depuis sa plus tendre enfance.
L’appel de l’écriture se faisant toutefois de plus en plus fort, ce besoin viscéral la pousse finalement à sortir de sa zone de confort, et de reprendre le crayon. Au tout début de sa vie de jeune adulte, inspirée par India Desjardins et Rafaele Germain, c’est en 2008 que voit le jour son personnage de Maria Lamoureux. Cette coiffeuse début vingtaine qui tente de trouver l’amour à tout prix deviendra rapidement son alter ego. Ce n’est par contre seulement lors de la rédaction du deuxième tome qu’elle ose s’intéresser aux maisons d’édition, et à la possibilité d’être publiée. Quelques mois plus tard, après plusieurs lettres de refus, elle remise au placard cette délurée Maria.
En 2011, alors qu’elle consomme énormément de romans québécois, un déclic se fait dans son esprit. Elle doit absolument retravailler ses œuvres, trouver son propre style, et développer un filon gagnant. Presque un an plus tard, à une époque durant laquelle elle travaille à temps perdu sur une oeuvre du genre Chick lit, une cliente lui fait une remarque désobligeante sur son emploi. Piquée au vif par ces préjugés concernant le milieu de la coiffure, elle trouve soudain son angle. Elle dépoussière donc sa colorée Maria Lamoureux afin de dénoncer les aléas et travers irritants du métier de coiffeuse… tout en humour. Prenant le taureau par les cornes, Marie-Krystel frappe à la porte de plusieurs maisons d’édition, assiste également à divers lancements dans le but de se créer un réseau. Aussi, elle participe à bon nombre d’ateliers pour parfaire son art. Puis, la magie opère. Les Éditeurs Réunis lui donnent sa première chance. Elle lance finalement le premier tome de sa série Confidences d’une coiffeuse en 2016, suivi rapidement du 2e et 3e tome de la trilogie. Plus récemment, en mars 2020, une douce romance à la plume sensible et romantique voit le jour. Son quatrième roman Un été à l’auberge arrive en librairie. Après une route sinueuse et un beau succès, Marie-Krystel travaille actuellement sur d’autres projets d’écriture. À suivre…